Premier officier Marlene Keefe

Premier officier Marlene Keefe

Boeing 777

« Comme pilote j’apprécie avoir l’occasion de travailler avec et avec un groupe de professionnels fascinants et de continuer à apprendre d’eux. Ils me stimulent et m’encouragent tous les jours. »

Avant de joindre les rangs d’Air Canada, Marlene a servi pendant 16 ans dans l’Aviation royale du Canada.

Comme de nombreux pilotes, j’ai grandi entourée d’avions. Dans mon cas, nous vivions dans la trajectoire d’approche de l’aéroport Dorval de Montréal. À l’adolescence, j’avais l’habitude d’aller avec des copains faire un pique-nique près de l’aéroport et de rêver aux endroits où ces avions se rendaient. J’imagine que ce n’est pas une coïncidence si j’ai rencontré mon mari dans un aéroport ! Même si j’étais fascinée par les avions, je n’avais pas vraiment d’idée de ce que je voulais faire comme métier.

J’ai été surveillante de baignade dans un complexe de condominiums où habitaient plusieurs pilotes d’Air Canada et on m’encourageait sans cesse à faire l’essai d’un vol. Je les ai pris au mot et j’ai immédiatement été accrochée. Le moindre sou gagné au cours de l’été a été consacré à des leçons de pilotage.

À l’automne, après le début de ma deuxième année de collège, ma mère m’a fait lire un article dans lequel il était question des Forces canadiennes qui venaient d’ouvrir la formation de pilote aux femmes. Je me suis rendue au bureau de recrutement et deux mois plus tard commençait ce qui allait être une formidable carrière de 16 ans comme pilote au sein de l’Aviation royale du Canada (ARC). La formation a été exigeante, stimulante et terrifiante. Je n’avais que 18 ans. Comme mes camarades de classe, j’ai travaillé du mieux que j’ai pu et j’ai cru en moi.

Comme pilote j’apprécie avoir l’occasion de travailler avec et avec un groupe de professionnels fascinants et de continuer à apprendre d’eux. Ils me stimulent et m’encouragent tous les jours.

Le plus grand cadeau est la possibilité de voyager dans d’innombrables pays et de connaître une grande variété de cultures. J’y ai gagné une grande ouverture d’esprit et la capacité de comparer la condition humaine autour du monde.

Pour moi, le seul inconvénient du métier de pilote est le décalage horaire accumulé. Il est plus difficile de faire mon travail au mieux lorsque je suis fatiguée. Les gens seraient surpris de constater à quel point les pilotes sont épuisés lorsqu’ils arrivent à destination. Nous tentons d’explorer et de partager nos expériences avec nos collègues membres du personnel de cabine, mais plus souvent qu’autrement, nous nous enfermons dans notre chambre d’hôtel et nous tentons de reprendre le sommeil perdu.

Le gens seraient aussi surpris de voir l’étendue de la formation que nous devons suivre. Il ne s’agit pas que de la formation pour devenir un pilote commercial, mais de la formation continue et de toutes les études que nous devons faire tout au cours de notre carrière. Tous les pilotes ont beaucoup de travail et de planification à faire avant chaque vol.

Mes loisirs montrent un aspect très différent de ma personnalité ; j’aime lire, écrire, tricoter, voyager en véhicule récréatif, faire de la randonnée, jouer avec ma fille ainsi que tout ce qui a à voir avec les chiens. De fait, mon mari m’a demandé de ne plus visiter de SPCA pendant mes voyages parce que j’ai déjà rapporté plusieurs chiens de Hong Kong et un de Taipei.
 

« Le gens seraient aussi surpris de voir l’étendue de la formation que nous devons suivre. Il ne s’agit pas que de la formation pour devenir un pilote commercial, mais de la formation continue et de toutes les études que nous devons faire tout au cours de notre carrière. Tous les pilotes ont beaucoup de travail et de planification à faire avant chaque vol. »