Les nouveaux pilotes sont au bas de l’échelle d’ancienneté et peuvent commencer comme pilotes de réserve, ce qui signifie qu’ils sont sur appel, normalement pendant 20 jours par mois. Ils sont appelés à remplacer des pilotes qui ne sont pas en mesure de se présenter pour leur période de service ou à assurer des vols qui ont été ajoutés. La réserve exige des pilotes qu’ils soient disponibles et prêts à voler à la suite d’un court préavis.
Un pilote est généralement accrédité pour piloter un type d’aéronef à la fois, ce qui signifie que les affectations de vol sont émises pour des appareils spécifiques – les pilotes de Boeing 777 ne peuvent être affectés qu’à un itinéraire desservi par les Boeing 777.
Une journée de travail est variable, elle peut être faite d’un vol long-courrier ou d’une série de courts vols intérieurs. Les pilotes membres de l’Association des pilotes d’Air Canada commencent souvent leur carrière comme Premier officier sur des vols intérieurs ou comme pilotes de relève sur des vols long-courriers internationaux.
Le temps passé par un pilote au travail ne fait pas uniquement référence au temps passé dans le poste de pilotage à assurer un vol.
Au cours d’un mois, nos pilotes peuvent prendre les commandes d’un appareil pendant une période pouvant aller jusqu’à 118 heures. Le temps de vol – lorsqu’ils sont aux commandes d’un aéronef – est aussi connu sous le nom de « stick time ». Mais le temps de vol est loin de représenter tout le temps véritablement passé par le pilote en service.
Les pilotes sont responsables de l’exécution de nombreuses tâches qui exigent beaucoup de temps, avant et après chacun des vols. Il s’agit notamment de vérifier les conditions météo, de déposer le plan de vol, d’effectuer l’inspection pré-vol de l’appareil et de déposer le rapport d’après vol le tout, afin d’assurer que chacun des vols est assuré conformément aux normes de sécurité les plus élevées. Une période de service – qui inclut les activités pré-vol et après vol en plus du véritable temps de vol, peut dépasser les 14 heures, particulièrement dans les cas où la météo est instable.
Nos pilotes doivent aussi s’assurer qu’ils sont à jour en matière de révisions des manuels d’équipement et des procédures d’exploitation qu’ils reçoivent sous forme de communiqués. Ils doivent aussi participer à des stages de revalidation annuelle et de qualification.
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Profiter d’un repos adéquat est une préoccupation majeure pour les pilotes de ligne.
Les pilotes assurent un service disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année. Il arrive souvent qu’ils se préparent à travailler au moment où la plupart des gens retournent à la maison et se préparent pour la nuit.
L’un des grands défis pour nos pilotes est de s’ajuster aux changements de fuseau horaire et de s’assurer d’obtenir un repos adéquat avant et après une longue période de service, particulièrement un vol long-courrier ou un vol de nuit.
Lors de l’arrivée à destination, l’environnement de l’hôtel d’escale est déterminant pour la qualité du repos du pilote avant sa prochaine affectation.
Les familles de nos pilotes savent très bien jusqu’à quel point une bonne qualité de repos à la maison est importante.
Devenir pilote signifie une formation exigeante, du dévouement et des années d’accumulation d’expérience. Une fois qu’un pilote travaille pour un transporteur, il est certain que sa vie est faite de longues absences loin de la famille et des amis. C’est la même chose lors des jours fériés et des périodes des fêtes qui font partie des périodes les plus occupées pour le transport des passagers et donc des périodes au cours desquelles les pilotes doivent assurer un plus grand nombre de vols.
Même le lieu où ils vivent peut être déterminé par les exigences de leur travail. Avant de devenir membre de l’Association des pilotes d’Air Canada, le pilote moyen peut avoir eu à déménager jusqu’à quatre fois pour obtenir différents postes de pilote. Les pilotes peuvent être obligés de travailler à partir d’une des bases du transporteur. Les affectations des pilotes sont généralement déterminées en vertu de l’ancienneté.
Pour les membres de l’APAC il peut s’agir de déménager – pour eux ou leur famille – à l’une des quatre bases d’exploitation - Montréal, Toronto, Winnipeg ou Vancouver.
Certains pilotes peuvent choisir de ne pas déraciner leur famille et vivre dans une autre ville. Ils devront alors faire la navette vers leur lieu de travail.